A l’ère des réseaux sociaux, tous le acteurs du marché sont aujourd’hui confrontés au « fake news ».
Ce phénomène a considérablement augmenté au cours des derniers mois en raison de l’augmentation du nombre d’utilisateurs de ces réseaux.
Sans grande surprise, même le géant Chinois Tencent est confronté à ce problème. L’application phare du groupe, WeChat, regroupe 1 milliard d’utilisateurs et compte environ 15 nouvelles « fake news » par seconde, ce qui représente 1000 par minute. Ce taux alarmant a obligé les développeurs de la plate-forme à construire leur logiciel ou à utiliser des applications tierces pour repérer et supprimer ces « fake news ».
Tencent, quant à lui, fait appel à des tiers pour éliminer ces « fake news ». Ceux-ci travaillent avec plus de 1 300 experts et institutions pour lutter contre leurs diffusions sur toutes les plateformes majeures, y compris WeChat. A ce jour, 800 organisations tierces ont aidé Tencent à fermer 180 000 comptes publiant des « fake news » sur WeChat.
En outre, le géant de la technologie Chinois utilise également un outil appelé WeSeer. Celui-ci permet de garder un œil sur l’authenticité du contenu. C’est un logiciel puissant qui peut prédire quels articles sont susceptibles de devenir viraux dans l’heure qui suit, localiser les comptes clés qui diffusent de l’information, identifier les articles à intérêt et segmenter le lectorat par différents critères (par exemple la localisation, l’âge et la nationalité). Il a également lancé une mini-application sur WeChat pour aider les utilisateurs à authentifier les informations circulant sur la plateforme.
La société est convaincue que c’est en rendant leur intelligence artificielle plus efficiente et efficace dans l’identification et le traitement de l’information, qu’ils arriveront à éradiquer les « fake news ».